Le voyageur considère que « Le vieux Hué est bien gardé. » Cependant, « Le célèbre Col des Nuages, et le panorama qu’on peut en avoir sur la jolie baie de Tourane, n’a rien qui puisse retenir longtemps le grand touriste ; en France, il passerait inaperçu. » Au moment de sa visite, il note que « Toute cette région de Hué et de Tourane, est, à l’heure actuelle, en dehors des voies ordinaires du grand tourisme. L’achèvement de la voie fer- rée d’Hanoi-Hué ne peut y porter remède, tant que l’on sera bloqué ensuite à Tourane (…) Le grand tourisme ne passera à Hué que le jour où de confortables pullmans circuleront de Saigon à Hanoi. ». La station d’altitude ne retient pas plus son attention : « La plupart des Indochinois vous disent : “Avez- vous vu Dalat, il faut voir Dalat.” Mais Dalat a-t-il quelque attrait pour le touriste ? Ce qui, vraiment, est de toute beauté, c’est la montée à Dalat », bientôt desservie par une ligne à crémaillère. Pour lui, « Angkor est, non pas la perle de l’Indochine, mais la merveille de l’Extrême-Orient ». Ses remarques demeurent vraies dans les années 1930, le prolongement de la ligne de Phnom-Penh à Saigon étant ajournée : « L’on reproche souvent à l’excursion d’Angkor d’être coûteuse, pour un bien- être relatif. J’incriminerai surtout la difficulté d’accès. » Il prédit : « Angkor est la première attraction d’Indochine à jeter en pâture au grand tourisme, son véritable succès ne viendra pas sans chemin de fer. Le confort du tou- riste dépend des transports et des hôtels. (…)