Avant l’arrivée du rail, les animaux, pour se rendre à la foire ou à l’abattoir, allaient à pied, accompagnés du paysan qui les élevait ou du maquignon qui
les négociait. Avec l’arrivée du chemin de fer au milieu du XIXe siècle, les animaux d’élevage vont commencer à voyager en train.
En 1857, l’État français passe une convention avec les « grandes compagnies », pour le transport des animaux vivants. Ces compagnies naissantes les transportent avec les moyens dont elles disposent. Au mieux des wagons couverts et bien souvent des tombereaux ouverts à tous les vents, comme sur les chemins de fer départementaux. Dans les années 1970, l’ouest de la France, région de pâturages et d’élevages, domine largement la production de viande bovine qui alimente encore largement les Français… et les Italiens ! De Fougères en Ille-et-Vilaine, de Châteaubriant et de Clisson en Loire-Atlantique, de Parthenay dans les Deux-Sèvres, et aussi du Limousin, les bovins partent par dizaines de milliers vers l’Italie dans ces sempiternels wagons marron. Les convois sont formés à la demande, en fonction des besoins des éleveurs et de leurs acheteurs.
Il me semble que c’est en 1982 que la SNCF mit sur les rails le « Bovins Express ».
Le « Bovins Express » ne circule plus régulièrement à partir de 1995 et disparait l’année suivante.