À l’instar de Montréal, Québec a également eu un tramway qui a sillonné ses ruelles pittoresques durant la première moitié du XXe siècle. Après des années de tergiversations ce mode de transport est sur le point de renaître dans la capitale. Retour sur l’histoire de ces vénérables tramways ou « petits chars » qui, en leur temps, ont permis à Québec de se développer.
Quand le Québec tourne le dos à l’hiver il n’est pas rare que le dégel printanier dévoile sur les routes d’anciens rails de tramways. La capitale nationale de la province du Québec, affectueusement appelée la « vieille capitale », a possédé un tramway électrique ayant circulé une petite cinquantaine d’années. Elle comptait alors un véritable réseau émaillant l’agglomération québécoise nommé Division Citadelle et une ligne un peu plus rurale qui remontait les rives du Saint-Laurent : la Division Montmorency. Mais dès 1938, les premiers circuits d’autobus traversaient les rues de la capitale, et progressivement, les tramways se raréfiaient pour disparaître définitivement 10 ans plus tard. C’est ainsi que les respectables « petits chars1 » et leurs seyantes couleurs rouge et crème, cédèrent leur place à un service plus moderne et plus flexible d’autobus. Aujourd’hui, après de nombreux projets échoués, le retour du tramway semble enfin être en bonne voie. Le gouvernement y investit des milliards de dollars pour développer un nouveau réseau de transport public s’articulant autour d’une ligne de tramway, qui sera une véritable colonne vertébrale du Réseau de transport de la capitale (RTC).